Ni une corvée, ni aussi stressant qu’à ses débuts, piloter un drone est un jeu d’enfant. Un positionnement assisté par GPS, des capteurs en tous genres (altimétrique, infrarouges, optiques et ultrasons) vous assistent en permanence sur les drones récents, dont l’exemple le plus marquant serait ceux de DJI. En revanche, il est beaucoup moins fréquent de voir des drones voler en intérieur. Situation face à laquelle seul un télépilote valeureux ose se risquer. Effectivement, voler en intérieur peut s’avérer risqué pour votre portefeuille. A ne recommander en aucun cas aux débutants. GPS et positionnement Voler en intérieur vous expose à un risque insoupçonné, étant donné que votre drone n’est plus en mesure de recevoir de précieuses données GPS lui permettant de conserver efficacement sa position. Sur des modèles moins récents, il faut être vigilent, car rien ne garanti que votre drone soit capable de rester en place. En cas d’absence de GPS, le drone DJI passe automatiquement en mode ATTI (ou OPTI que nous verrons dans la prochain point). En ATTI, la stabilisation n’est pas catastrophique mais il faut quand même rester sur ses gardes. Car le moindre coup de vent, le drone ne reviendra pas à son point de départ. Chose peu probable en intérieur, n’empêche que si vous êtes habitués à piloter en GPS, l’ATTI est assez troublant et vous oblige à effectuer un positionnement manuel. Faute de quoi rien n’empêchera votre drone de s’écraser contre un mur. Des capteurs d’un nouveau genre Plus récemment, DJI apporte une solution efficace pour pallier à l’absence de GPS grâce à un système complet de capteurs optiques et infrarouges pour se positionner au mieux en intérieur. Le drone détecte et reconnait des motifs dans son espace et parvient à déterminer sa position de cette manière en « recollant les morceaux d’images » Attention, sur un Mavic Air par exemple, l’absence de lumière peut rapidement vous causer des soucis, car les capteurs optiques ne sont plus en mesure de détecter les obstacles. Dans le pire des cas le drone restera figé proche d’un mur. Flux d’air Dans un bâtiment, les conditions météorologiques ne sont plus une entrave et pourtant, voler en intérieur en mode ATTI est une expérience légèrement différente qu’en extérieur. Les mouvements d’airs sont limités et le drone à lui seul peut créer des dépressions dans des espaces très fermés. Structures métalliques A proximité d’une masse métallique, les compas ou boussoles intégrés aux drones deviennent rapidement hors d’usage. Ces structures massives peuvent causer de gros problèmes en vol, car le drone ne peut plus différencier l’avant de l’arrière. Eflaty icn intérieur, il peut arriver que vous soyez confronté à ce type de situation, d’où l’intérêt de piloter manuellement son drone. Quelques conseils pour voler en intérieur Écartez les objets fragiles et dangereux. Eviter d’être à proximité de personnes ou d’animaux, leur réaction est imprévisible. Utiliser des cages ou des protèges hélices peut vous éviter des frais inutiles. Réduire la sensibilité des commandes vous permettra de vous déplacer avec plus de simplicité. Connaitre son drone est indispensable avant de voler en intérieur. Entrainez-vous en extérieur sur un lieu très serré pour commencer. Commencer en stationnaire puis évoluer progressivement. Se fier à son pilotage et pas aux capteurs. Le pilotage manuel est une valeur sûre en intérieur. Comme nous le disions plus haut, les capteurs peuvent dysfonctionner en intérieur. Désactiver les assistances, passer en mode full manuel pour éviter les mauvaises surprises. Le pire sera derrière vous. Si l’intérieur est lumineux optez de préférence pour le mode OPTI. Restez calme et soyez détendu, car la surréaction est la première cause d’accident. Effectuez des mouvements doux, sinon c’est la panique assurée.